Reham

Je suis Reham, institutrice de formation, mère de 3 enfants et ancienne bénéficiaire des thérapies de Monsieur Noël et de ses outils pour aller mieux.
Avant d’entamer un travail personnel auprès de Monsieur Noel, j’avais déjà été aidée par plusieurs psychologues, une kinésiologue, de l’hypnose à la sophrologie, en passant par l’acuponcture, ajoutez à cela un tas de livres et de « régimes d’hygiène de vie ». Chacune de ces expériences m’avaient apporté quelque chose, mais je sentais tout de même que quelque chose m’échappait, comme quand vous connaissez la chanson, mais qu’il vous manque des instruments pour que la mélodie soit totalement harmonieuse.

Il se trouve que Monsieur Noel m’a proposé pour la première fois de faire des devoirs journaliers, concrets, inscrits, notables, observables, bref… le comble pour une institutrice! Il m’a donc présenté une série d’outils qui me permettraient de prendre du recul sur ma vie, et à l’observer sous un angle différent. Je me suis retrouvée du jour au lendemain aux premières loges, spectatrice de ma routine, de mes habitudes et de mes états d’âme.
Grâce à quelques clés et à un support simple, j’ai pu contempler la toile de ma vie se dessiner devant moi au fil des jours, tout devenait plus clair. Les émotions, ressentiments et autres goûts amers laissés infusés dans mon cerveau au cours des jours, étaient enfin classés et tracés devant moi comme un schéma qu’il ne restait plus qu’à lire et analyser. Au fur et à mesure de l’utilisation de ces outils, je me soumettais en réalité à une véritable gymnastique de l’esprit, et ce qui m’apparaissait comme étant laborieux à faire au départ, se transformait en « habitude ». Ce « dézoomage » de la situation se faisait de plus en plus aisément lorsque cela s’avérait nécessaire pour comprendre une attitude, un état d’esprit ou un comportement qui m’était désagréable. J’ai pu de cette manière faire ressortir les schémas redondants, les situations chroniques et mettre le doigt sur les mécanismes que mon cerveau mettait en place pour faire face.
Une révélation pour moi, car comme la majorité des gens, je n’avais jamais pris la peine ou le temps de faire ainsi l’esquisse de mon quotidien. Je n’avais jamais pris le temps de m’observer comme on observerait un avatar de nous-même vivre notre vie. Comme la majorité des gens, je me réveillais le matin, imprégnée de l’une ou l’autre humeur ou émotion, je me couchais le soir avec de l’anxiété parfois mais sans savoir vraiment pourquoi, sans arriver à réaliser ce fameux exercice que l’on demande souvent aux enfants à l’école où il faut relier les différentes images qui vont ensemble, la cause avec la conséquence, le bon mot avec la bonne illustration. Les réponses sont pourtant toutes là, on n’a rien à inventer ou à sortir de notre tête, juste relier, faire des liens et ainsi mettre de l’ordre dans cette multitude d’informations.
Le travail par la suite est alors simplifié, nous ne sommes plus sur du « je crois » ou du « j’ai l’impression », mais désormais sur du « je vois ce qui a causé tel ou tel état d’esprit », « je m’aperçois à présent de ce que je dois corriger » et là, je peux vous assurer que l’on travaille enfin sur le ou même les fonds du problème.

La sensation ressentie à ce moment-là est un mélange de douleur et de soulagement, je ne vous le cacherai pas. Vous savez pertinemment que là, se tient devant vous le nœud à démêler, le cap à passer, l’étape ultime à franchir.
Soudain une question impromptue, mais pas tellement en fait, surgit ; est-ce que je veux vraiment aller mieux ? Cette question en apparence stupide est loin de l’être en réalité. En effet, une fois confrontés à nos véritables démons, une fois face à nos dysfonctionnements, je trouve qu’il faut faire preuve d’une honnêteté pure et de courage pour accepter dans un premier temps, l’idée qu’on a arrêté de tourner en rond maintenant que nous avons trouvé le graal. Accepter donc que nous allons passer concrètement du statut de victime de notre dysfonctionnement, à acteur au rôle principal (et non figurant sinon ce serait trop facile), et enfin accepter que nous allons devoir mettre des choses en place, faire des choix, bousculer nos habitudes… autant de choses qui peuvent effrayer, à juste titre, l’enfant qui sommeille en nous et qui aime quand même assez bien sa zone de confort (pas si confortable en vrai vu qu’il cherche à l’élargir).